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Nouzonville quand on a évacué, Simon Cocu et Jacques Lambert

Editions Terres Ardennaises
(Code: TANouz)
En Stock
Nouzonville quand on a évacué
Simon Cocu et Jacques Lambert
Editions Terres Ardennaises 2025
114 pages, 21 * 30
18,00 €
450g
L’évacuation des Ardennes avait été largement préparée, jusque dans les moindres détails et ce, pour toutes les communes, au cours de multiples réunions à la Préfecture des Ardennes auxquelles participaient les plus hautes autorités civiles et militaires. Le plan d’évacuation de Nouzonville, reproduit aux pages 16 et 17, est un « bijou » administratif d’organisation rêvée ! Un autre document, non repris, stipule que le petit village de Viel-Saint-Remy, désigné gîte d’étape, regrouperait 4 300 personnes et 816 animaux - on est à l’unité près ! - à loger et à nourrir. Ces gens et ces bêtes évacués venant de Nouzonville, Damouzy, Étion et Warcq...
Mais ces montages ubuesques sur papier officiel ne tiennent pas une seconde quand les Allemands attaquent le 12 mai. Lorsque la mère d’Éliette Bonne présente, place de la mairie, à un « personnage important », « un ordre de mission sanitaire » qui lui demande de rejoindre La Fère, dans l’Aisne, elle reçoit comme réponse un brutal : « Démerdez-vous ! »
La première partie de ce livre est le récit détaillé de l’exode de Simon Cocu à Toulouse, illustré de dessins sur une équipée souvent traumatisante.

Ensuite, à partir des témoignages poignants d’une bonne dizaine d’habitants de Nouzonville, alors enfants, adolescents, jeunes filles, mères de famille et même grand-père, cet ouvrage raconte la grande fuite - ponctuée d’épisodes très dangereux -qui les a conduits jusqu’aux départements d’accueil - les Deux-Sèvres, surtout, et la Vendée - où devaient se rendre en priorité les évacués de Nouzonville.

Que ce soit la famille de Simon Cocu ou les autres, elles connaissent des conditions d’accueil très diverses et une vie quotidienne, bien loin de chez elles, dans un environnement totalement différent et qui n’est pas toujours facile !

Si Simon Cocu reste à Toulouse jusqu’à l’automne 1944, les autres témoins veulent rentrer à tout prix, malgré les difficultés qui les attendent, dans une ville dont les destructions les frappent dès qu’ils y remettent le pied. Le livre les suit alors jusqu’au printemps 1942.