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Histoire chronique de Nouzonville, Théophile Malicet

Société d'études ardennaises
(Code: SEACEA07)
En Stock
Histoire Chronique de Nouzonville
Théophile Malicet
Société d'Études Ardennaises 1969
178 pages , 16 * 22 , + 12 photos Hors texte
 

40,00 €
295g
 On rencontre le nom de Nozon-de-les-Braux pour la première fois dans une charte datée de 1234. Nouzonville porte alors l'appellation de l'abbaye qui règne sur la région. Ce petit village de pêcheurs restera longtemps modeste. C'est l'apparition de l'industrie du fer qui en fera un bourg industriel dont la renommée s'étendra au-delà des frontières. En 1468, pour échapper à Charles le Téméraire, Thomé, cloutier de son état, s'installe avec d'autres Liégeois près de la rive. Il choisit la Goutelle pour ses forges à clous. En 1490, une vingtaine de feux de forge s'allument tous les jours.
     Au XVIe siècle, des calamités en tous genres s'abattent sur le bourg: épidémies (typhus et peste), gelées mortelles, crimes des tueurs de Charles Quint. Antoine de Louvain met la région à feu et à sang : Nouzon est alors entièrement brûlé et la moitié de ses habitants sont massacrés.
     Un siècle plus tard, on fabrique des ferrures de charronnage et bâtiment. Citons les noms de précurseurs et d'inventeurs : Nicolas Dewé, Jehan Malicet... En 1680, trente forgerons, ajusteurs ou ferronniers, travaillent pour le sieur Victor Foumier.
     Le XIXe siècle sera témoin de grèves d'une extrême gravité dont Jean-Baptiste Clément aura été l'ardent propagandiste. En 1910, l'industrie nouzonnaise emploie plus de 3 000 ouvriers et trente-cinq artisans forgerons œuvrent encore à façon. La Première Guerre mondiale ralentira l'activité et le développement de la ville. En 1934, Nouzonville est exsangue. Le second conflit mondial n'arrangera rien. Beaucoup d'habitants s'exileront dans les Deux-Sèvres.
     Théophile Malicet évoque avec une grande précision l'histoire de cette commune qui le vit naître. Ce passionnant récit remet en mémoire le combat de tous ceux qui ont « lutté et peiné pour conserver à Nouzonville un peu du renom qu'elle a conquis jadis