En une quarantaine de récits, émaillés d’expressions dialectales, voici vivre un village d’Ardenne pendant les années 1925 à 1945 ; un village comme les autres et pourtant, différent par l’industrie ardoisière qui conditionna l’existence de plusieurs générations d’autochtones.
Retrouvant son village natal défiguré par la disparition des « verdous » (terrils), ces montagnes bleues de son enfance, l’auteur laisse sa mémoire conter les gens et les choses de ce temps-là.
Avec la fabrication de l’ardoise, le lecteur pénètre dans le milieu mal connu des « scaytâns », découvre leur pénible et dangereux labeur, l’appréhension du lendemain dans leur foyers...
A la petite enfance, sur laquelle plane l’ombre de croquemitaines de tout acabit, succèdent : l’école villageoise, l’école buissonnière et la forêt, les jeux et le folklore disparus, maints aspects d’une époque à la fois rude et tendre comme la nature ardennaise.