Écrit pour les jeunes qui ne la connaîtront pas, ce livre est le portrait minutieux, amoureux, de l'Ardenne intacte d'il y a 50 ans. Sous, la forme très vivante du récit, AU PAYS DE MON PÈRE, dont le titre vient du célèbre poème de l'Ardennais Paul Verlaine montre l'Ardenne belle et authentique qui fut celle de l'enfance de son auteur, un tout petit garçon lorsque la guerre éclata voici tout juste un demi-siècle. Omer Marchal évoque, peint, conte de sa plume primesautière et familière une Ardenne de tous les jours, à travers le souvenir d'une vie vraie et sans retouche. C'était l'Ardenne rurale des fécondes familles de villageois, de paysans, des hommes et des femmes des champs, des bois et des rivières, l'Ardenne simple, fière et fervente que pourraient raconter tous les enfants de son âge qui l'ont vécue et qui l'aiment très fort. Même si l'auteur est forcé d'écrire dans son avant-propos: "Au moment où ce livre se ferme les Américains sont arrivés et la civilisation s'en va". C'est pourquoi ce récit du romancier de la Haute-Lesse est aussi une sorte d'adieu à l'Ardenne sauvage. Avec une centaine de photos des albums de familles qui servent le propos du conteur.