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Un sonnet-préface d'Ernest Raynaud dit excellemment quel est ce petit livre, écrit avec amour, riche d'émotion et de rêve... On y sent, une fois de plus, combien il est vrai que la poésie est en nous plus que dans les choses et que tout amoureux est naturellement poète. Lamartine chantant le " sol sans ombre et les cieux sans couleur de JMilly nous est plus cher que lorsqu il célèbre les magnilicences de Naples ou de Florence. Jean-Paul Vaillant louant son village, "alignement indéfini de maisons sans aspect et si humble sous la République qu'il n'a même pas donné a la France un député nous émeut sans effort.
Deux pages sur Verlaine qui " va revenir à Rethel ; deux pages sur Rimbaud, fils de l'Ardenne, chantre de l'univers " terminent dignement ces poèmes en prose à la gloire de la petite patrie, celle que les Romains appelaient gcrmana patna : la patrie de notre sang ″
Henri CASANOVA, Nouvelles Littéraires, 26 juin 1926.
