« Marches de l’Est, terres d’invasion et de spleen militaire, pays ingrat où sous le ciel de cendre froide, les hommes ont le caractère rugueux de la bise et de la pluie. »
Voilà quelques clichés qui caractérisent le département des Ardennes et le Sedanais en particulier.
Mais Sedan, à l’orée de la forêt d’Ardenne, aux confins de la Belgique, du grand duché de Luxembourg et de la France, est devenue une ville où le poids de l’histoire et les rigueurs de l’économie n’ont pas empêché l’émergence d’une cité nouvelle dont l’originalité de l’architecture et de l’urbanisme se marient à la recherche industrielle et aux qualités des loisirs et de la nature proche. On oublie trop souvent qu’il existe une image positive de nos Ardennes, image faite de sous-bois bruissant, de haies touffues, d’air pur et d’eau limpide, d’un art de vivre chaleureux et original, appartenant déjà à ces cultures du nord de l’Europe qui font presque autant rêver les Français que les rivages méditerranéens.
